Au siècle dernier, dans un fiord au nord de la Norvège, vit dans un château retiré un être au nom de Séraphîta. Il est aimé de Minna, jeune adolescente, fille de pasteur, qui voit en lui un homme et de Wilfrid, un étranger de passage, qui voit en lui une femme. Douée de capacités mentales dépassant le communs des mortels, Séraphîta est le fruit de parents acquit à la doctrine de Swedenborg. C’est un être quasi céleste, exclusivement intérieur, qui ne vieillit pas et n’a pas le sens d’exister. Sa vie solitaire et contemplative questionne les habitants du village qui vont tenter de le ramener à sa condition humaine qu’il transcende.

 

D’inspiration mystique, s’appuyant sur les travaux et la pensée de Swedenborg, Séraphîta vise une explication du monde et de l’homme, où l’Amour constitue le point central.

 

 

Une œuvre à découvrir qui nous plonge dans le surnaturel, propre à Balzac. Mais également qui nous ramène au mythe antique de la perfection humaine : l’androgynie.